jeudi 8 novembre 2007

Ruissellement de Pensées


Errer
comme la brise marine
qui t’éclabousse de sa rosée.
Voguer
telle le soupir d’un volcan
vers la nuit étoilée.
Voler
vers les landes sans nom,
fuir le pays des ailes brisées
Errer
sur les ailes en soie
d’un oiseau enfermé.
Voguer
une lueur chancelante,
dans tes yeux éclairés.
Voler
comme le serpent du feu,
vers les contrées de ton cœur,
dépeuplées.
***
Ruissellement de Pensées (2):
un oiseau muet
dont ses notes se sont enfouis,
un soleil pleurant
la mélodie assassinée.
Les larmes du soleil,
si chaudes si tendres,
chantent l’épopée
d’un cœur à vendre,
sous le feu du destin,
Réduit en cendres.
l cendres bleu, et cendres grises
confiés à l’esprit du vent
pour qu’Il en dispose à sa guise
à la lumière du soleil levant.
***
Ruissellement de Pensées (3) :
je te cherche
dans les pages de mon âme,
dans mon cœur en flammes,
dans les yeux des dames.
je te cherche,
dans les chambres du palais,
entre les soupirs des piliers,
et la rosée des orchidées.
je te cherche,
dans la salle des armes,
entre les soupirs et les larmes,
qui me fortifient, ou me désarment.
je te cherche,
a chaque lever du jour,
sur les remparts de la court,
esseulée dans la grande tour
j’implore pour ton retour.
je te cherche
Mais, à mes humbles prières,
Dieu du temps reste sourd

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